Écouter l’Autre dans toute sa dimension et sa richesse, c’est le laisser parler à notre cœur. C’est s’intéresser à lui, c’est entendre au-delà même de l’écouter.
Entendre ses détresses, ses craintes, ses douleurs et d’accueillir – parfois avec impuissance – les meurtrissures jalonnant ses sentiers de vie abîmés. C’est accepter la différence des êtres, la pluralité des opinions ; entendre, c’est rejeter les dictats du conformisme, c’est briser une fenêtre scellée, c’est laisser pénétrer l’oxygène par les pores de nos âmes.
Pour pouvoir vraiment être à l’écoute de ce qui nous est confié, il faut rejoindre la personne à l’endroit où elle-même se situe dans sa vie. Cela réclame de se déplacer soi-même, d’aller à sa rencontre loin de notre zone de confort.
Écouter avec l’attention totale de son être, cela permet ensuite de discerner à deux des besoins spécifiques, des destinations situées au-delà d’épais brouillards, dans des nuits interminables où se faufile pourtant, la ténue lumière de l’espoir qui peut tout changer.
Écouter, c’est marcher à deux, c’est encourager pour deux, mais c’est avant tout permettre à la personne d’avancer avec ses propres ressources et de voir avec son propre regard.
Écouter est la base de ce qui permettra l’accompagnement ; c’est une porte d’entrée sur demain.
Des entretiens individuels – Des groupes de parole en devenir
Chaque personne peut demander un entretien particulier avec un aumônier. Celui-ci peut se dérouler pendant l’accueil ou à un moment agendé, ceci en fonction du degré d’urgence de la demande et de la fréquentation du lieu d’accueil. Il sied de préciser que l’aumônier est soumis au secret, ce qui offre à la personne accompagnée un temps et un espace sécurisés.
Actuellement, l’idée de mise sur pied de groupes de parole est étudiée par le COPAR, en vue d’un élargissement des prestations offertes aux bénéficiaires.
