Pâques - Psaume 118,1-14
2022-04-17
Dans ma détresse j’ai crié. Il m’a répondu et mis au large. Mieux vaut se réfugier dans le Seigneur que compter sur des humains. Ma force et mon chant de victoire, c’est LUI. Pâques, coda de l’hiver et prélude à l’été, habille de vert tendre forêts et vergers qui bruissent d’une insistante mélodie: «Ma force et mon chant, c’est le Seigneur» (v. 14). Qu’il soit comme mort en sommeil hivernal ou exubérant d’activité estivale, l’arbre, d’aspect alors fort différent, garde vivantes ses racines dans l’humus. Celles-ci pourvoient au vêtement du feuillage et à l’opulence des fruits à venir. Notre été à nous, c’est la venue du Christ et notre hiver le temps où il est caché en Dieu. C’est aux bons arbres, aux fidèles, que l’apôtre adresse cette parole de Paul: «Vous êtes morts et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu» (Col 3,3). Oui, nous sommes comme morts, parfois… morts en apparence, mais vivants dans la racine (idée de saint Augustin)! Attendons l’été qui vient – et poursuit l’apôtre – «quand paraîtra le Christ dans votre vie, vous aussi paraîtrez avec lui dans la gloire».
Prière:
Echo dans les textes de ce dimanche «Vous êtes morts et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Mais quand le Christ, votre vie, paraîtra…» (Col 3,1-4) «Pierre et l’autre disciple n’avaient pas encore compris l’Ecriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts.» (Jn 20,1-10) Cantique «PsC» n° 308; «Alléluia» n° 34-14