Et Jésus dit aux marchands de colombes: «Otez tout cela d’ici et ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic.» (Jean 2.13-25)

2026-01-07

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Mercredi 7 janvier 2026

À peine Jésus a-t-il quitté la joie des noces de Cana, qu’il se retrouve au Temple et y manifeste sa colère. Les disciples donnent comme justification à cette colère le zèle dévorant de Jésus pour la maison de son père, pour ce lieu où règnent la grâce et l’évidence de l’amour de Dieu sans aucune nuance. Dans ce lieu, rien ne s’achète, nul avantage ne peut exister, car toute place est une place de choix devant l’Éternel. Ainsi, ces trois groupes de marchands s’exposent à un risque immense: s’affranchir de la grâce de Dieu en croyant la garantir. Cette logique pourrait tenir, c’est vrai. Échanger un bœuf, un mouton, une colombe ou quelques pièces pour sentir le poids du sacrifice consenti représente un bon moyen d’offrir à sa conscience ou à sa culpabilité la saveur d’un travail accompli. Mais l’économie du Royaume est autre. Dans la maison de l’Éternel, tout est grâce. Nul besoin d’eau dans son vin: la vie déborde déjà et encore quand le zèle (pour ne pas dire l’Esprit) nous dévore.

Etienne Guilloud

Lecture: Psaume 13

Strophe d'un cantique: À Toi Jésus, mon Rédempteur, je chanterai de tout mon cœur, dans ma reconnaissance. Tu m’as sauvé par ton amour: je veux te consacrer mes jours et vivre en ta présence. Seigneur, Sauveur, tu dois être le vrai maître de ma vie: En toi seul je me confie. ALL 44–04,1