Un signe d’espoir (Esaïe 7,10-17)
2024-12-07
Ce passage biblique tombe à pic ce samedi avant le deuxième dimanche de l’Avent. Connu et rapporté en Matthieu 1,22-23, il annonce la naissance d’Emmanuel. Les premiers chapitres du livre d’Esaïe ont une telle densité théologique pour les chrétiens qu’on aime l’appeler «le cinquième évangile». En plus de s’ancrer dans un contexte géopolitique si complexe qu’il amène le monarque à s’allier avec le roi d’Assyrie, ces versets rapportent un dialogue étonnant entre Akhaz et Esaïe. Alors qu’on pourrait juger raisonnable l’attitude d’Akhaz, qui préfère ne pas demander de signe à Dieu – et donc de lui faire confiance sans exiger de garantie –, Esaïe lui reproche, à lui et à toute sa grande famille composée des descendants de David, d’épuiser tout à la fois la patience des gens et de Dieu! Serait-ce une indication qu’il est parfois acceptable de demander un signe à Dieu? La question reste ouverte… au souffle de vie.
Joan Charras-Sancho
Prière:
Seigneur notre Dieu, nous préparons nos cœurs à entrer dans la deuxième semaine de l’Avent. Les Ecritures nous ouvrent de nouveaux possibles et nous encouragent à être ouverts aux signes de ta présence parmi nous. Nous te prions de nous enseigner, toujours à nouveau, à discerner parmi les sollicitations qui nous occupent, ce qui relève de ta volonté et de l’annonce de ta venue, pour que ta volonté soit faite.
