Psaume 114
2022-09-18
Quand Israël fut extrait de l’Egypte aux mœurs ‘impures’ et langage ‘étrange’, il devint sanctuaire et Dieu le dirigea par sa sagesse. La mer s’enfuit, le Jourdain reflue, les montagnes s’affolent devant Celui qui change le rocher en étang et le silex en sources. Chant de Dieu pour un futur apprivoisé. Charge à Juda, dans ses montagnes, de devenir sanctuaire, résidence du Dieu saint. Et à Israël, dans ses terres fertiles, d’être serviteur d’un Dieu d’alliance qui fédère dans les mêmes rites et unifie sous les mêmes lois. L’un des royaumes vit avec un Dieu de présence ‘mystique’. Pour l’autre, Dieu est une instance ‘éthique’ fondée sur la qualité d’une parole donnée et reçue. C’est à leur corps défendant que fleuves, mers et montagnes sont constitués témoins de ce renouvellement de la création. Ils réagissent par des retours en arrière, une fuite en avant, des bonds effrénés. Un ordre bref du Seigneur (v. 7) suffit à convertir en attitude d’adoration ces mouvements déstructurés. S’il faut trembler – de joie, d’espérance ou d’intimidation –, c’est devant celui dont la maîtrise s’exerce au plus intime des cœurs, des événements et de la matière (v. 8).
Prière:
Echo dans les textes de ce dimanche «Il n’y a qu’un seul Dieu, un seul médiateur entre Dieu et les hommes: un homme, le Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous.» (1 Tm 2,1-8) «Aucun domestique ne peut servir deux maîtres. Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l’Argent.» (Lc 16,10-13) Cantique «PsC» n° 351; «Alléluia» n° 48-02