C’est bien moi qui signe cette lettre! (2 Thessaloniciens 3,6-18)
2021-11-27
Avant de conclure par une si belle bénédiction, l’apôtre Paul veut encore régler deux soucis. Celui de lutter contre la paresse des «oisifs par présomption erronée» que les derniers temps sont arrivés, et qui osent même, par oisiveté justement, se mêler des affaires des autres (11)! Pas de travail, alors rien à manger, affirme-t-il crûment (10). Pour l’apôtre, la nécessité de n’être à charge de personne et de vivre de son propre travail est simplement un devoir absolu et un exemple incontournable. Son autre souci, c’est celui de condamner vivement tout soupçon d’inauthenticité concernant sa 2e lettre aux Thessaloniciens. Ces deux préoccupations sont modernes! Que tout travail mérite son salaire, ou que toute personne doive travailler pour manger, nous l'avons constaté abruptement en cette pandémie du coronavirus qui a jeté une multitude de gens dans la déchéance, la dépression, voire la pauvreté et la faim. Quant à l’authenticité de cette lettre, elle reste floue. Et si ce n’est Paul, ce sont au moins ses frères de l’époque qui ont voulu valoriser le message de l’apôtre. Mais gardons le meilleur (16 et 18) en ouvrant notre âme à ses paroles de bénédiction.
Isabelle Juillard Dumoulin
Prière:
Que le Seigneur, source de paix, vous accorde lui-même la paix en tout temps et de toute manière. Que le Seigneur soit avec vous tous. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous.