Celui qui devient enfant de Dieu ne continue pas à pécher (1 Jean 5,13-21)
2022-05-11
On dirait un bon de garantie! Or, nous sommes humains, donc pécheurs, alors quoi! En plus, nous lisons qu’il y a deux catégories de péchés: celui qui ne tue pas et celui qui tue. Râpeux, ce passage! Porteurs d’espérance: nous sommes invités à prier pour nos frères et sœurs, à nous intéresser les uns aux autres, à cheminer et chercher ensemble. Vivre ensemble, nous soutenir mutuellement, essentiel et très actuel: il ne s’agit pas que de moi, mais de nous. Pourtant, nous n’avons pas prise par la prière sur la vie et la mort de nos frères et sœurs. Evident, voyons! Vraiment? Dans un monde où le jugement sur l’autre est global, trop souvent mortifère, à cause d’une couleur, d’une croyance, d’un mode de vie, d’une orientation, c’est bien de le redire: chaque frère et sœur en humanité a le droit à la vie, à sa place au monde sous le regard de Dieu. Pour le meilleur et pour le pire, la parole ultime revient à Dieu; c’est libérateur! Le péché «porteur de mort» est celui qui rompt le lien avec Dieu, le tout Autre. Le Dieu de vie qui nous préserve par sa présence d’un face à face immédiat, souvent jugeant et sans amour. Et vient Jésus-Christ, sa vie donnée: une filiation indéfectible entre Dieu et nous, la possibilité de lui parler. Un lien qui nous rend capables d’aimer, d’espérer, de devenir meilleurs, de vivre, quoi!
Marie-Laure Krafft
Prière:
Merci à toi d’être Dieu de vie et de relation(s), de nous inviter à regarder plus loin que nos nuits et celles du monde.