Psaume 75
2021-11-21
Le Seigneur tient en main une coupe où fermente un vin capiteux: tous les impies devront le boire jusqu’à la lie. Et moi je ne cesserai de chanter mes hymnes au Dieu de Jacob. Dieu annonce comment il va rétablir sa souveraineté contestée. Le premier signe du jugement est donné par des catastrophes naturelles (v. 4): le pouvoir de Dieu devient toile de fond à l’impuissance des hommes. Le vin du jugement, «trouble et âpre», est l’image forte de ce psaume. L’exaltation de lui-même, ce «produit dopant» par lequel l’homme cherche le bonheur, deviendra l’instrument de sa perte. Les hommes peuvent bien s’enivrer de leurs propres conquêtes, mais c’est Dieu qui tient la coupe! Ils la boiront, en effet, jusqu’à la lie de leur refus. C’est cela l’enfer… A moins qu’ils acceptent, des mains du Christ, celle de son sang salvateur, «la coupe de bénédiction pour laquelle nous rendons grâces». Le moment de ce jugement (v. 3) est fixé, mais tenu secret pour un temps encore. Aux fidèles est donnée la force de porter victorieusement l’impatience et le doute.
Prière:
Echo dans les textes de ce dimanche «Quand vous verrez les rameaux tendres du figuier annonçant l’été, sachez que le Fils de l’homme est proche, qu’il est à vos portes.» (Mc 13,21-23 et 28-31) «Ma grâce te suffit; ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse.» (2 Co 12,1-9) Cantique «PsC» n° 404; «Alléluia» n° 56-07
