Psaume 17
2022-11-06
Comme la prunelle de l’œil, Seigneur, garde-moi! Dans l’ombre de tes ailes, camoufle-moi! Mais moi, ô Justice! je verrai ton visage et au réveil me rassasierai de ton image. Pour qui clame son innocence, voici un rituel judiciaire précis, équipé d’un vocabulaire, de gestes et de pratiques déterminés. Présenté au prêtre, le prévenu était assuré de trouver dans le Temple un asile inviolable – «Un refuge à l’ombre de tes ailes» –, les chérubins de l’arche de l’Alliance. Introduisant l’ordalie, sorte de «jugement de Dieu» (vv. 2 et 6), il prononçait une imprécation d’innocence: «Que je meure si…». Enfin, il passait la nuit dans le Temple, lors de laquelle il était censé recevoir, dans l’impuissance du sommeil, la visite de Dieu par une Parole qui s’imposait à sa conscience. Au matin le prêtre, interprétant les signes de son état (v. 15), le rétablissait ou non dans la communion de la Face. Notre espoir devient réalité pour autant que nos conduites, habitées par une recherche de droiture, figurent pour tous le miroir tendu à la Bonté. C’est elle qui nous défend et non l’épée dont nos désirs arment le bras de Dieu (v. 13).
Prière:
Echo dans les textes de ce dimanche «Priez pour échapper à la méchanceté des gens qui nous veulent du mal. Le Seigneur, lui, est fidèle: il vous affermira et vous protégera du Mal.» (2 Th 2,16-3,3) «Ceux jugés dignes d’avoir part au monde à venir… ne peuvent plus mourir: semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu, héritiers de la résurrection.» (Lc 20,27-40) Cantique «PsC» n° 377: «Alléluia» n° 47-03
