L’Eglise et l’individu (Ephésiens 3,14-21)
2022-02-16
L’apôtre est lui-même émerveillé par l’œuvre du Christ. Par l’amour manifesté en Jésus, Dieu réunit tous les peuples de la terre et aussi ceux du ciel. Cela dépasse ce que l’apôtre peut comprendre, il va au-delà de ce qu’il peut imaginer, au point que devant Dieu, il se met à genoux. Cette position de prière est exceptionnelle. Habituellement, un juif prie debout. L’émerveillement de l’apôtre le pousse à formuler une demande: que ce qui se manifeste extérieurement avec la naissance de l’Eglise puisse s’ancrer dans le cœur de chaque croyant. Son désir est que le Christ fasse partie de la vie de chaque croyant et qu’il développe et approfondisse cette conscience d’être aimé. Au fur et à mesure que le Christ prend de l’importance dans la vie du croyant, son être intérieur se fortifie, et il accède à la connaissance de la grandeur extraordinaire de cet amour. Cette connaissance n’est pas théorique, mais elle se manifeste dans la conscience d’être aimé et dans la capacité d’aimer à son tour. C’est cet amour qui soude l’Eglise et qui devient ainsi le corps du Christ sur la terre. Avec l’amen se termine la première partie de cette épître, qui décrit la naissance de l’Eglise par la prédication de l’apôtre.
Raoul Pagnamenta
Prière:
O Dieu, que par ton Esprit, Jésus-Christ prenne de plus en plus d’importance dans ma vie. Que je puisse ainsi témoigner de cet amour avec lequel tu as aimé l’humanité entière.