Vos lieux de culte Église 29

Un sur dix (Luc 17,11-19)

2021-11-09

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Les évangiles se servent parfois de la rivalité entre Juifs fidèles et Samaritains, étrangers à la foi, pour interpeller les croyants, notamment les pharisiens, sur leur relation à Dieu. Les personnages de cette histoire ne sont pas définis par leur appartenance religieuse, mais par leur état de santé: tous lépreux. Cette maladie les réunit et les exclut. Le lépreux est, à cette époque, un exclu social. Cette maladie définit et réduit l’identité du lépreux à un impur sur le plan religieux, ce qui implique qu’il ne peut pas remplir ses droits (travailler) et obligations sociales (s’occuper des siens). Ces lépreux sont disciplinés et respectueux des usages, sauf qu’au lieu de dire «impur, impur» pour prévenir ceux qu’ils risqueraient de contaminer, ils crient à Jésus: «Prends pitié de nous!» Toujours dans cette attitude qui respecte les convenances, ils vont se montrer aux prêtres selon les prescriptions de leur religion, comme s’ils avaient déjà été guéris. Mais c’est en chemin que leur guérison se produit. Avant d’aller trouver le prêtre, le Samaritain revient d’abord vers Jésus. Il se souvient. Il n’est pas dans une obéissance automatique à la loi, et sa mémoire le conduit vers la reconnaissance. Dix lépreux guéris, mais seul le Samaritain reconnaissant est déclaré être sauvé. Ce texte nous dit que la reconnaissance doit s’exprimer sans tarder, sans être différée, avant qu’elle ne soit oubliée ou qu’elle ne puisse plus s’exprimer!

Elda Jaroko Lengozara

Prière:  

Seigneur, aide-moi à toujours t’être reconnaissante pour les multiples bénédictions, les victoires et guérisons que tu m’accordes.

Pensée du jour

J'ai péché; je ne savais pas que tu m'attendais sur le chemin ; si maintenant cela ne te plaît pas, je vais m'en retourner. (Nombres 22,21-41 "v. 34")

Lire la suite Proposé par : Pain de ce jour