Gloire (Jean 17,1-5)
2022-04-05
Après les discours d’adieu, la suite sous la forme d’une prière. Les grands hommes ont à cœur de laisser des traces de leur passage sur la terre. On érige un monument à la gloire d’un conseiller fédéral, un buste de René Felber au port de St-Aubin. Une œuvre à la gloire de François Mitterrand, la bibliothèque de France. Jésus est soucieux de la gloire divine. Il est venu pour que nous connaissions Dieu. Jésus est soucieux de sa propre gloire, «j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire.» Jésus sait le chemin qui l’attend. La croix ne doit pas être la fin du parcours, mais le point culminant, la manifestation de son origine divine, son retour dans le monde de Dieu. La croix, c’est comme un monument à la gloire du Père et du Fils. J’aime beaucoup le tableau de Salvador Dalí qui dépeint une croix de gloire s’élevant dans le ciel du soir. Le regard de Jésus est tourné vers la terre. Un lac et une barque sont les traces du chemin parcouru en Galilée. Mission accomplie. Pourtant, la croix n’est plus là, pas d’adoration en un lieu déterminé. Ce qui reste, c’est un cercle de gloire ayant son origine et son aboutissement dans le ciel, avec la croix comme point central. Le cercle englobe la terre où je vis. Il me donne une perspective d’éternité.
Werner Habegger
Prière:
Je te connais, Père, et cette connaissance me donne la vie ici maintenant et pour toujours. Je me sens bien dans ce cercle de gloire. Il me donne la force de vivre ma vie sur la terre.