Des cailloux comme repères (Josué 24,16-28)
2022-02-05
J’aime marcher. Régulièrement, sur les chemins, je trouve ce que l’on appelle des «cairns» ou des «steinmann»: des monticules ou amoncellements de pierres entassées les unes sur les autres qui forment une sorte de pyramide. En montagne, ces cairns servent de points de repère pour le marcheur dans des endroits où le sentier devient trop discret. Lors de la traversée du Jourdain au début de sa «carrière», Josué fait construire une sorte de cairn avec les 12 pierres des 12 tribus (voir Josué 4,1-9). Désormais, la boucle est bouclée avec cette pierre dressée sous le chêne (v. 26). Ces pierres sont le signe d’une présence, d’un passage, d’un passé et d’un avenir. Josué le sait bien: l’être humain est fragile dans ses promesses (v. 19). Il a besoin de marques, de symboles et de rituels pour ne pas oublier, pour être guidé. Jésus aussi l’avait bien compris. Alors nous avons la sainte cène, le baptême, nos églises, nos chants, nos vitraux et bien sûr les femmes et les hommes qui nous entourent. Ne négligeons aucun de ces signes de la présence de Dieu, de sa promesse et de son rôle de guide dans notre vie. Rappelons-nous aussi que nous pouvons parfois nous égarer malgré les repères et les cairns. Mais le pardon de Dieu est incommensurable. Il nous est acquis une fois pour toutes.
Valérie Tschanz Anderegg
Prière:
Tu es mon guide et ma force sur le chemin, Seigneur. Malgré mes égarements, tu restes fidèle dans ton amour et ton pardon. Merci!
