Vous souhaitez entrer et visiter l'une de ces églises ?

Trois d'entre elles doivent malheureusement rester fermées, pour des raisons de sécurité.

  • Pour visiter les églises de Chamblon, Mathod et Montagny-près-Yverdon, il vous faudra prendre contact soit avec la pasteure, soit avec l'administration communale du lieu.
  • L'église de Champvent est ouverte, vous pouvez aller la visiter durant la journée, et y vivre un temps de prière ou de méditation personnelle.

Quelques éléments de son histoire...

La chapelle a été construite en 1932. Elle est propriété de la Commune de Chamblon.

Son clocheton n'a qu'une cloche, et il est surmonté par un coq.

Pourquoi y a-t-il un coq sur nos clochers ?

C’est au 9e siècle que les chrétiens se mirent à placer un coq sur le clocher des églises. Sa forme était idéale pour faire une girouette indiquant la direction du vent, force mystérieuse, elle-même image de Dieu. Le coq est donc messager de Dieu. Il annonce en particulier la victoire de la lumière sur l’obscurité. Il est le symbole de la résurrection. Mais il est aussi le symbole de la vigilance. Il est à l’image de celui qui réveille la foi des endormis et les invite à la prière pour les entraîner à vivre dans la lumière de Dieu. Le coq rappelle le reniement de Pierre : Marc 14, 69-74 & le pardon du Christ : Jean 21, 15-19.

Sa décoration intérieure

L'intérieur de l'église est sobre et harmonieux.
Il y a une soixantaine de places sur le bancs, et une dizaine sur la gallerie.

L'unique vitrail, dans sa simplicité, rappelle le lumineux espoir que la crucifixion de Jésus nous a donné.

La table de communion, a un 5e pied central. Ce n'est pas une erreur !
Ce 5e pied est là pour exprimer le poids de la "gloire" de Dieu.
A noter : le mot "gloire", en hébreu "kavod", implique l'idée de poids ! C'est sur cette table qu'on célèbre la Cène, le repas du Christ. C'est le sacrifice du Christ, sa mort et surtout sa résurrection qui manifestent la "gloire" de Dieu, tout son poids.

Sur le fronton du choeur, se trouve une inscription : le signe de l'agneau, symbole du Christ offert pour le salut du monde.
Cet agneau est entouré des deux lettres grecques "Alpha" et "Oméga". Elles renvoient au témoignage de Jean, auteur de l'Evangile (Jean 1, 29) et de l'Apolcalypse (Apocalypse 22, 13).

On remarque cependant qu'une légère erreur du peintre, qui ne devait pas savoir le grec, car il a mis l'Alpha en majuscule, et l'Oméga en minuscule ! On lit donc A et W, au lieu du "Alpha" (qui s'écrit bien comme notre "A" en majuscue) et le symbole "Omega" en majuscule.

C'est dans cette belle petite église, ou chapelle, que se vivent les "Prières de Taizé", chaque premier jeudi du mois (sauf en janvier en juillet et en août), de 19h15 à 19h45.

Quelques éléments de son histoire...

L'église Notre Dame de Champvent, est citée pour la première fois en 1013.
En 1453, alors que le village compte 36 "feux", une visite d'église a lieu.
En 1514, une petite cloche fut ajoutée à l'église de Champvent.

L'église tombait en ruines à la fin du 17e siècle, et fut entièrement restaurée en 1821 par l'architecte bernois Samuel Jenner, et complétée en 1891  par un clocher-porche surmonté d'une flèche, oeuvre de l'architecte Francis Isoz (les deux dates de ces deux restaurations figurent sur le fronton de l'entrée actuelle de l'église).

En 1891, MM Treboux et Arnaux, fondeurs de cloches ont reçu le mandat de fondre les deux anciennes cloches pour n'en faire qu'une d'un poids de 400 kg.

Le clocher compte 4 cloches à l'histoire mouvementée jusqu'à leur restauration en 1926. L'une de celle qui a été refondue, car fendue, portait cette belle inscription : "Du clocher de Champvent
je suis la grosse cloche.

Le dimanche matin, aux premiers feux du jour, ma sonore cadence annonce loin et proche les louanges du Dieu d'espérance et d'amour. Aux heures de bonheur, c'est la reconnaissance que mon airain joyeux rappelle au laboureur.
Aux jours sombres de noirs, c'est la douce espérance que ma voix grave et forte éveille dans son coeur."

La petite cloche (1514) porte une inscription latine : "IHS Maria Mentem Sansteam Sponta neam Honorem Deo et Patrie liberation MVXIIII". Le moulage de cette inscription et sa traduction se trouvent dans l'entrée de l'église.

Une autre des cloches porte cette inscription : "Ecoutez, ma voix argentine carillonne joyeusement sur le sommet de la colline, de mon village de Champvent, elle vous Paix sur la terre, envers tous, bonne volonté. Soyez chacun pour votre frère, un frère plein de charité. Travaille, crois, espère, prie, cherche avant tout ces nouveaux cieux où nous attend une patrie, quand la mort vient fermer nos yeux.

En 1952, l'église fut à nouveau quasiment reconstruite par l'architecte M. P. Lavenex de Lausanne.
Le clocher avait une hauteur disproportionnée par rapport à la nef, les galerie latérales ont été supprimées, car elles coupaient les baies vitrées par le milieu.La dissymétrie des murs intérieurs a été corrigée par la création d'un choeur. Une sacristie a été bâtie, le chauffage électrique a été installé, et le mobilier renouvelé. La grande croix bordée d'or du choeur a été ajoutée, et la table de communion en simili pierre a été réalisée.
L'église de Champvent, avec ses fenêtres de plein cintre, reste un des rares témoins du courant novateur de l'architecture religieuse d'influence protestante de l'époque baroque en Suisse.
(Source de ces informations : Caroline Dey, "Champvent. L'histoire de ses 1'000 ans.", novembre 2011)

Sur l'entrée de l'église, se trouve une citation de l'Ancien Testament (Exode), qui rappelle le 4e commandement.
On y voit également une Bible avec sur la page de gauche les table de la Loi, et sur la page de droite, la croix du Christ.
Il est à noter que ce même motif, à gauche le rappel de la Loi de Moïse, et sur la droite, le rappel de la Grâce du Christ (cf. Jean 1, 17) se retrouve sur le vitraux d'une autre l'église de la paroisse, celle de Montagny-près-Yverdon.

Sa décoration intérieure...

Les vitraux sont l'oeuvre d'Everilda de Fels.
Ils tiennent une place importante aux côtés de l'imposante croix du choeur qu'ils encadrent.

La Nativité, dans un style assez naïf, reprend les récits populaires de la nativité, avec l'âne et le boeuf ; et les récits bibliques avec l'étoile (Matthieu 2,9) et l'ange (Luc 2, 10)

La Résurrection, laisse planer le doute sur la personne que voient les femmes : est-ce le Christ, sortant du tombeau, ou un ange, avec des ailes ??? (Cf. Matthieu 28, 2)








Le baptistère est remarquable.
Il est surmonté d'un Chrisme, signe composé des deux premières lettres du mot Christ en grec :
"X" = CH et
"P" = R

 

Il y a environ 200 places dans l'église, et quelques unes sur la gallerie de l'orgue.





Depuis quelques années, la paroisse vit des recueillements de la Semaine Sainte (du mardi au jeudi Saint) dans cette église. Avec une Sainte-Cène qui se vit parfois "hors cadre".

Quelques éléments de son histoire...

L'ancienne église, construite vers la fin du 12e siècle, est dédiée à St. Martin. Elle se trouvait sur le domaine du château (qui en conserve dans ses jardins, le choeur roman).
Elle est au départ afiliée à la paroisse de Saint-Christophe, puis elle devint paroissiale entre 1285 et 1558.
A la réforme, elle devint une église annexe de celle de Champvent, et fut agrandie en 1738, puis désaffectée en 1938. Elle a été remplacée par un nouvel édifice construit non loin, en face du château.
L'ancienne église est finalement détruite en 1956.

L'église actuelle est construite en 1938.
Son style n'est pas des plus classiques. Certains lui trouvent une ressemblence, à l'extérieur, avec les fermes des environs.
Observez son clocher vraiment particulier, il a deux pointes, marquées chacune par une croix. Est-ce pour signifier son appartenance aux deux communes de Mathod et de Suscévaz ? C'est en tout cas pour cela qu'elle se situe entre les deux villages, et non au centre d'un seul ! Cependant, depuis quelques années elle a été reconnue comme propriété de la Commune de Mathod seule.

Le clocher, comporte un gros carillon de 4 cloches, toutes de 1937. Seule inscription : leur nom !
- "Charité" (pour la plus grosse)
- "Prière",
- "Espérance"
- "Foi"...
D'après le fameux texte de Paul : II Corinthiens 13, 13, mais qui ne mentionne quant à lui pas la "Prière" !
Il n'y a pas d'horloge dans ce clocher, qui ne possède pas de sonnerie de l'heure, c'est l'ancienne école, au centre du village, qui tient ce rôle.

L'église est dotée, sur le côté d'une annexe, qui sert à la fois de salle de paroisse, et d'extension à l'église, grâce à une parois qui peut complètement s'ouvrir.

A l'intérieur, son style n'est pas des plus réformés, avec sa table de communion en marbre massif et son choeur surélevé, ses fresques et bas reliefs. Elle est très marquée d'une époque sans style propre.

Il y a environ 225 places dans l'église, et 25 sur la galerie. Si on ajoute la salle de paroisse attenante, qui s'ouvre entièrement sur l'église, cela permet d'accueillir une quarantaine de personnes en plus.

Sa décoration intérieure...

La fresque de l'adoration des Bergers (Matthieu 2, 1-12), est l'élément typique de ce lieu.
Oeuvre de Louis Rivier (1885-1963, établi dès 1939 à Mathod, dans le château situé en face de l'église), elle date de 1958 et recouvre une fresque plus ancienne très détériorée par le temps.

Les quatre bas-reliefs sont du sculpteur et médailleur vaudois Milo Martin. Ils sont placés aux pieds des voûtes, et ils sont très étonnants, car ils font penser à un chemin de croix !
Il y a L'Annonciation à Marie (Luc 1, 26-38) à gauche de la fresque de Louis Rivier, auquel répond, de l'autre côté de l'arceau, la Nativité (Luc 2, 1-7).
A droite de la fresque : la Descente de la Croix (Luc 23, 50-56) et en face, la Résurrection (Matthieu 27,62 - 28,15)

Les vitraux sont de Casimir Reymond (Vaulion : 1893 -1969), ils illustrent :

  • dans le choeur l'histoire de Marthe et Marie (Luc 10, 38-42),
  • à droite la parabole du fils retrouvé (Luc 15, 11-32),
  • sur la galerie, malheureusement voilés par l'orgue, trois vitraux sur les sacrements : le Baptême (eau) et la Cène (pain et vin), ainsi que le Saint-Esprit.

Sur la galerie, on trouve encore deux cloches de 1807 et 1815, qui proviennent de l'ancienne église.

Quelques éléments de son histoire...

En 1416, on parle d'une première église, dédiée à St. Julien. Elle fait partie des sites casadéens de Suisse romande (jusqu'au 16e siècle, deux prieurés établis à Môtiers (NE) et à Grandson, et 14 églises situées à proximité, étaient toutes liées à l'abbaye bénédictine de La Chaise-Dieu, en Auvergne).
En 1554, la Réforme est prêchée à Montagny par Jean Le Compte (né à Etaples en 1500 - mort ? à Grandson ? en 1572). Un réformateur mal connu, qui a eu des démêlés avec les autres grands réformateurs du moment, Guillaume Farel, Jean Calvin et Pierre Viret.
Fait amusant : le dernier curé de la Paroisse de Montagny se maria et devint ensuite pasteur à Champvent !

L'église actuelle a été reconstruite en 1769, en remplacement de l'ancienne église, jugée irréparable.
Les plans de la nouvelle église ont été dressés par Abraham Burnand, de Moudon.
Ce sont Leurs Excellences de Berne qui ont pris les travaux à leur charge, les 5 communes de la paroisse ne pouvant faire face à la dépense.

Cette église se caractérise par son élégance (observez le soin apporté aux tailles des fenêtres, les chaînes d'angles en harpe, ainsi que les vantaux de style Louis XV de la porte monumentale), et son architecture modeste, soucieuse essentiellement de fonctionnalisme. Elle est tout entière consacrée à la prédication, la chaire occupant le centre du choeur, lui permettant d'être aussi visible qu'audible.

A proximité, la Cure où loge la pasteure de la paroisse, est de la même époque.

(Une partie des informations données ici ont été tirées de "Itinéraires casadéens de Suisse romande. Terroirs de Grandson, Val-de-Travers et Val-de-Ruz", éditée par le Réseau Européen des sites Casadéens, 2011. Disponible auprès du greffe communal de Montagny)

Le clocher, en forme de "bonnet de prêtre", prend appui d'un côté sur la façade extérieure et, à l'intérieur, sur deux colonnes de pierre colossales.
Il compte deux cloches de 1510 et 1511, les plus vieilles de la paroisse, encore en service.
Il n'y a pas d'horloge, ni de sonnerie d'heure, car c'est le clocher situé en contrebas, dans le village qui tient ce rôle.

Sa décoration intérieure...

L'intérieur de l'église est sobre, clair et relativement vaste. Il y a environ 170 places dans la nef de l'église, et 50 sur la galerie. Une trentaine de chaises peuvent également être ajoutées. Ainsi, près de 250 personnes peuvent prendre place dans cette église.
La chaire est de style Louis XV, avec une cuve polygonale, surmontant un cul-de-lampe, lui-même reposant sur un pied adossé au mur; le drosseret est à trois panneaux et elle a un abat-voix surmonté d'un dôme reprenant la forme du cul-de-lampe.
La table de communion est rectangulaire, avec un pied carré.

Les vitraux de P. Chiara représentent, à gauche, les Tables de la Loi données à Moïse (Exode 20), dominées par une colombe représentant l'Esprit de Dieu.

Une image peu courante pour une scène de l'Ancien Testament, certainement voulue pour répondre à celle du vitrail de droite représentant la Bible ouverte et citant l'Evangile de Jean (1, 17) : "La Loi a été donnée par Moïse, la grâce et la Vérité sont venues par Jésus-Christ". Bordés d'épis de blés et de grappes de raisin, les vitraux renvoient au pain et au vin de la Sainte-Cène.

Depuis avril 2017, une magnifique descente de croix du peintre Louis Rivier (1885-1963) est accrochée au mur ouest de la nef.

A noter : chaque année, durant le temps de l'Avent, une grand étoile lumineuse est allumée lors d'une fête villageoise, et brille jusqu'aux premiers jours de janvier.

Pensée du jour

Présence au cœur de l’absence (Marc 14,22-26)

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