Laisser la lumière traverser les ténèbres
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En ce début d’hiver, les paroisses de notre Région entrent dans un processus difficile de choix et de décisions concernant l’avenir de notre Eglise. Un avenir qui peut paraître sombre, compliqué, peu rassurant. C’est vrai que ce ne sera plus jamais «comme avant», ce qui donne un peu l’impression d’un grand saut dans le vide. Non, on ne sait pas aujourd’hui de quoi sera fait demain et tout changement, même pour le meilleur, est toujours synonyme de malaise et d’insécurité.
Que cette consultation des paroisses débute pendant le temps de l’Avent, est pour le moins intéressant. Alors que la nuit la plus noire descend sur la terre, les chrétien·nes sont appelé à se souvenir qu’un tout petit bébé né parmi les plus pauvres et les exclu·es, dans des conditions improbables, est devenu «lumière» pour toute l’humanité apportant joie et paix aux personnes de bonne volonté. La date de Noël a justement été choisie pour nous permettre d’expérimenter chaque année la confiance et l’espérance quand on n’y voit plus rien, quand l’avenir paraît sombre et incertain.
La confiance, dans ce processus d’Eglise 29, ce sera de lâcher ses peurs et d’oser sauter dans la nouveauté avec audace. L’espérance, ce sera de croire qu’envers et contre tout, Dieu tient toujours ses promesses, qu’Il sera pleinement présent dans l’Église de demain quelle qu’Elle soit.
Que le Souffle divin puisse nous guider sur ce chemin dans le respect mutuel et la sérénité.
Natalie Henchoz, diacre à Jardins Divers.
