L’Ascension, un vide à célébrer
L'Ascension, c'est un peu le parent pauvre des fêtes chrétiennes. On célèbre la montée de Jésus auprès de son Père céleste, après sa résurrection. L’Ascension, c’est la commémoration du départ, du vide, du plus rien.
Fête-t-on un départ ? Une absence ? Ne devrait-on pas, ce jour-là, pleurer et se lamenter, et supprimer le congé qui nous procure repos, divertissements et réjouissances ? Pourquoi donc est-ce si important de fêter l'Ascension ? Ne devrait-on pas plutôt fêter directement Pentecôte, et oublier l'Ascension ?
Je crois que l'Ascension, unique parmi toutes les fêtes chrétiennes, célèbre l'attente. Elle célèbre, dans les deux sens du terme ; elle fait mémoire d'un événement passé qui donne du sens à ce que nous pouvons vivre aujourd'hui, et elle se réjouit. Nous pouvons nous réjouir de ce temps d'attente, symbolisé par ces dix jours qui séparent l'Ascension et Pentecôte, le départ de Jésus et l'arrivée du Saint-Esprit….
… Les moments d'attente nous permettent de nous apaiser sur le plan émotionnel. Ils nous permettent de faire le point calmement…
L'article de la pasteure Florence Clerc Aegerter paraît dans le journal Réformés de mai. Pour le lire dans sa globalité cliquer ici et retrouvez-le en page 29.
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