Parler de la mort n’est pas chose aisée. C’est souvent une conversation que l’on repousse, que l’on murmure du bout des lèvres. Pourtant, chaque personne y est confrontée un jour — de près ou de loin. 
Les paroisses de la région La Côte proposent plusieurs activités qui traitent du sujet, qu'il s'agisse de l'accompagnement des personnes endeuillées ou d'une exploration théologique de la thématique.

Parmi les activités proposées, il y a en premier la paroisse de Gland qui organise un festival autour du thème de la mort. Cet événement souhaite offrir un espace pour aborder le sujet avec humanité, sensibilité et vérité. Durant trois jours, le temple de Gland deviendra un lieu de rencontres, d’écoute et de partages : conférences, tables rondes, projection, témoignages et temps spirituel. Des voix plurielles — écrivain·e·s, soignant·e·s, accompagnant·e·s spirituel·le·s, professionnel·le·s des pompes funèbres — se croiseront pour que ce sujet universel puisse être abordé sans tabou, sans gêne, dans la dignité.
Pour plus d'informations, merci de consulter la page consacrée au festival. Vous y trouverez les détails de lieux, mais aussi sur les intervenants et le film qui sera projeté.

La paroisse de La Dôle propose au moins une fois par mois un rendez-vous qui permet d'explorer le deuil en groupe et de s'entraider.
Pour plus d'informations sur le Café Deuil, merci de visiter cette page.

 

Cultes du Souvenir

Le culte du Souvenir est un moment qui permet à la communauté d'entourer dans la prière et l'espérance les familles qui ont perdu un être cher durant l'année.

Dans la région La Côte, les cultes du Souvenir auront lieu le: 

  • Dimanche 2 novembre à 10h à Vich (culte autour de la mort),
  • Dimanche 9 novembre à 10h15 à Begnins,
  • Dimanche 23 novembre à 10h15 à Arzier,
  • Dimanche 23 novembre à 10h15 à Prangins,
  • Dimanche 23 novembre à 10h15 à Rolle.

"Les archéologues retracent beaucoup de notre histoire humaine à travers l’étude des tombes anciennes, pyramides mausolées ou de simple trous oubliés et découverts au hasard d’un chantier. L’humain a eu besoin de rites pour donner du sens à la déchirure dans laquelle nous plonge la mort. Encore aujourd’hui, nos églises se remplissent à la survenue d’une mort, que pourtant nous voudrions reléguer loin des yeux et de la pensée.

Il nous faut réaliser, pleurer, digérer, apprivoiser cette séparation implacable avant de peu à peu reprendre le cours habituel de notre vie. Porter un deuil ce n’est pas juste tourner une page après une cérémonie : « nos morts » s’invitent dans nos rêves, nous les apercevons au coin de la rue, ils s’assoient au bord de notre lit ou sur notre épaule… Oui, l’absence, les premières fois où l’on fait « sans », les anniversaires, tout cela constitue un chemin et certains pas sont plus difficiles. 

Quand le sens de la mort et de la vie est remis en jeu, nous avons besoin de mettre des mots pour donner un cadre et un sens aux souvenirs et à la vie. Aussi, nous proposons des cultes du souvenir chaque année : un temps pour dire le nom des personnes défuntes dans l’année dans la paroisse et de prier pour les familles touchées et pour toute personne qui a besoin de se souvenir d’un être cher. Rappeler aussi notre foi dans la résurrection, cette croyance qui n’est pas toute simple pour beaucoup : à travers l’Écriture, redire cette Espérance offerte par Dieu à travers la vie, la mort et la résurrection du Christ. Cette Espérance qui permet que nous gardions nos oreilles, nos narines et nos cœurs ouverts à accueillir la musique et les parfums de la vie qui continue inlassablement."

Nathalie Monot-Senn, pasteure

Pensée du jour

Ainsi parle le Seigneur de l'univers. Mes villes regorgeront encore de biens. (Zacharie 1,7-17 "v. 17a")

Lire la suite Proposé par : Pain de ce jour