Vos lieux de culte

"Ouvrir les yeux est un antidote au désespoir"
Sylvain Tesson

Voici un temps de méditation pour ouvrir nos yeux, nos coeurs, nous à la Vie, au Souffle, à la Source. 

Pour commencer

Une vidéo pour s'ouvrir au printemps.


Pour ouvrir notre corps

En respirant calmement, commencez par fermer les yeux, fermer vos mains, croiser les bras, croiser les jambes. 

Puis prenez le temps de décroiser vos jambes, voire vous mettre debout. 

Ensuite, décroiser vos bras, lever les au ciel, faites quelques mouvements. 

C'est alors que vous pourrez ouvrir vos mains, les retourner, vous toucher, les tendre vers l'avant. 

Enfin, vous allez ouvrir les yeux et regarder ce qui vous entoure; aller regarder dehors le soleil ou la nuit; les arbres encore nus ou les pousses d’herbes, les perce-neiges ou les voitures ou tout simplement regardez chez vous, le tableau, les photos, les dessins…La personne en face de vous, vous-mêmes. Prenez le temps de tout contempler…


Pour méditer

Une prière de Howard Thurman dans le livre “Voix ferventes” de Serge Molla (ed. Labor et fides - 2004).

Ouvre en moi
Un espace de lumière chassant mes ténèbres.
Ouvre en moi
Un espace de courage chassant mes craintes.
Ouvre en moi
Un espace d’espérance chassant mon désespoir.
Ouvre en moi
Un espace de paix chassant mon trouble.
Ouvre en moi
Un espace de joie chassant ma peine.
Ouvre en moi
Un espace de force chassant ma faiblesse.
Ouvre en moi
Un espace de sagesse chassant mon désespoir intérieur.
Ouvre en moi
Un espace de pardon chassant mes péchés.
Ouvre en moi
Un espace de tendresse chassant ma dureté.
Ouvre en moi
Un espace d’amour chassant ma haine.
Ouvre en moi
Un espace pour toi chassant mon moi.
Seigneur, ouvre tout cela en moi, Seigneur.

Amen


Un air de printemps de Vivaldi
Pour garder l'esprit d'ouverture

Une prière d'André Dumas : "Garde-nous étonnés" (extrait de “Cent prières possibles”, Cana, 1982)

Notre Dieu, aujourd’hui nous te demandons seulement de nous garder étonnés, pour que nos yeux sachent s’allumer et briller comme ceux des chats dans la nuit, pour que nos mains sachent parler et qu’on nous devine vivants, même sans nous entendre, pour que rien ne redevienne en nous tassé, ni flétri, affaissé, ni atténué. Garde-nous étonnés afin que l’enfant et le gamin persistent en nous, quand bien même les années s’enroulent à l’entour de nos cœurs et de nos corps. 
Garde-nous étonnés par tout ce qui survient et tout ce qui revient, afin que la poussière de la vie s’envole au clin d’œil de notre humeur, et que la somnolence s’enfuie au commandement de notre attention. Si nous parlons, que nous demeurions étonnés par cela même qui sort de notre bouche, comme si nous ne le connaissions pas encore avant de l’avoir dit. Si nous écoutons, que nous devenions étonnés par cela même que nous entendons, comme si c’était la première fois que nous le percevions vraiment. Si nous souffrons, que nous restions étonnés, car toute douleur est une visite poignante et terrible. Si nous aimons, que nous entrions en étonnement, car il n’est d’amoureux qu’enchanté de ses surprises. 
Peut-être, ô notre Dieu, ne te demandons-nous pas assez, et faudrait-il que tu nous donnes la vérité et la foi, l’espérance et la joie ? Peut-être te demandons-nous trop, et faudrait-il se contenter de la conscience et de la fidélité, de la confiance et de la solidité ? 
Mais voilà, pour aujourd’hui nous te demandons l’étonnement, et nous te le demandons vraiment. Il t’a plu non pas d’enseigner ni d’éblouir, mais d’étonner ceux qui ne te connaissaient pas et ceux qui te connaissaient trop. Il t’a plu de parler et d’agir autrement qu’on ne l’aurait attendu de toi. Il t’a plu de vivre enfant à Nazareth et de mourir trop jeune à Jérusalem. Il t’a plu de louer la femme cananéenne et le centenier romain. Il t’a plu de te révéler par étonnement, mais non par évidence ni par énigme. 
Alors, ô Dieu, garde-nous étonnés de toi, des autres et de nous-mêmes, afin que chacun de nos jours soit dépoussiéré par l’énergie de ta grâce et que nous demeurions tes enfants, tes enfants pour l’honneur et le bonheur du monde. Amen.  » 


Une chanson de Claudio Capéo "Un homme debout"
Pensée du jour

Entre foi et doute, la marche en Dieu (Psaume 73,15-28)

Lire la suite Proposé par : Pain de ce jour