Luc 23,32 - 24,10
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On emmenait aussi deux autres hommes, des malfaiteurs, pour les mettre à mort avec Jésus.
Lorsqu'ils arrivèrent au lieu dit « le crâne », les soldats crucifièrent Jésus à cet endroit-là, ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche. Jésus dit alors : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. » Ils partagèrent ses vêtements entre eux en les tirant au sort. Le peuple se tenait là et regardait. Les dirigeants, eux, se moquaient de lui en disant : « Il en a sauvé d'autres ; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ, celui que Dieu a choisi ! » Les soldats aussi se moquèrent de lui ; ils s'approchèrent, lui présentèrent du vinaigre et dirent : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Au-dessus de lui, il y avait cette inscription : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
L'un des malfaiteurs suspendus en croix l'insultait en disant : « N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même et nous avec toi ! » Mais l'autre lui fit des reproches et lui dit : « Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même punition ? Pour nous, cette punition est juste, car nous recevons ce que nous avons mérité par nos actes ; mais lui n'a rien fait de mal. » Puis il ajouta : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras pour être roi. » Jésus lui répondit : « Je te le déclare, c'est la vérité : aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. »
Il était environ midi quand le soleil cessa de briller : l'obscurité se fit sur toute la terre et dura jusqu'à trois heures de l'après-midi. Le rideau suspendu dans le sanctuaire se déchira par le milieu. Jésus s'écria d'une voix forte : « Père, je remets mon esprit entre tes mains. » Après avoir dit ces mots, il mourut. Le centurion vit ce qui était arrivé ; il loua Dieu et dit : « Certainement cet homme était juste ! » Tous ceux qui étaient venus, en foule, assister à ce spectacle virent ce qui était arrivé. Alors ils s'en retournèrent en se frappant la poitrine de tristesse. Tous les amis de Jésus, ainsi que les femmes qui l'avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient à distance et regardaient.
Il y avait un homme appelé Joseph, qui était de la localité juive d'Arimathée. Cet homme était bon et juste, et attendait la venue du règne de Dieu. Il était membre du conseil suprême, mais n'avait pas approuvé ce que les autres conseillers avaient décidé et fait. Il alla trouver Pilate et lui demanda le corps de Jésus. Puis il descendit le corps de la croix, l'enveloppa dans un drap de lin et le déposa dans un tombeau qui avait été taillé dans la roche, un tombeau dans lequel on n'avait jamais mis personne. C'était vendredi et le sabbat allait commencer. Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée vinrent avec Joseph ; elles regardèrent le tombeau et virent comment le corps de Jésus y était placé. Puis elles retournèrent en ville et préparèrent les huiles et les parfums pour le corps. Le jour du sabbat, elles se reposèrent, comme la Loi l'ordonnait.
Le dimanche de grand matin, les femmes se rendirent au tombeau, en apportant les huiles parfumées qu'elles avaient préparées. Elles découvrirent que la pierre fermant l'entrée du tombeau avait été roulée de côté ; elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Elles ne savaient qu'en penser, lorsque deux hommes aux vêtements brillants leur apparurent. Comme elles étaient saisies de crainte et tenaient leur visage baissé vers la terre, ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est pas ici, mais il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu'il vous a dit lorsqu'il était encore en Galilée : “Il faut que le Fils de l'homme soit livré à des pécheurs, qu'il soit crucifié et qu'il ressuscite le troisième jour.” »
Elles se rappelèrent alors les paroles de Jésus. Elles quittèrent le tombeau et allèrent raconter tout cela aux onze et à tous les autres disciples. C'étaient Marie de Magdala, Jeanne et Marie, mère de Jacques. Les autres femmes qui étaient avec elles firent le même récit aux apôtres.