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Bientôt le soir, demain dimanche 24 mars

   Nous aspirons tous quelque part à plus de paix dans le monde. La guerre en Ukraine depuis plus de deux ans, celle en Israël depuis bientôt six mois, ne doivent pas nous faire oublier toutes les autres guerres et actes de violences qui hantent le monde et même les esprits.
C’est la stupidité et folie humaine dans toute leur splendeur qui semblent diriger le monde et non le bon sens et la bienveillance. 
   A la crainte de manquer et à l’anxiété que fait naître l’état de la planète en souffrance, s’ajoute la peur de l’avenir et de la guerre. Les événements en Ukraine, comme ceux de Yougoslavie au début des années 90, nous rappellent que nous n’en avons pas complètement fini avec les démons de la guerre ; que le vivre ensemble est chose fragile, qui peut facilement partir en éclat lorsque les contrariétés et les vexations s’accumulent, lorsque la patience laisse place à la rancœur, puis à la haine. 
   Les tensions dans le monde éveillent en moi de la colère face aux dirigeants. La paix et la sécurité, biens ô combien précieux, semblent menacées pour nous et pour nos enfants. Et l’histoire montre que personne n’est jamais complètement à l’abri d’attaques gratuites ou d’actes belliqueux. Cela éveille de la colère mais aussi beaucoup de tristesse de voir la beauté voler en éclat sous les coups des obus et des actes de terreur.

   L’attente d’un sauveur, d’un dirigeant qui saurait défendre le pays est présente dans la Bible. Pensez au livre des Juges, puis à l’histoire des Rois de Juda et d’Israël. Cette attente est tendue, comme à fleur de peau, à l’époque des Romains dans la Palestine du temps de Jésus. Ces récits contiennent en filigrane les histoires vécues à d’autres époques et sous d’autres latitudes par le monde. Ces histoires font écho à celle de Caïn et Abel, une histoire qui se répète à l’envi depuis l’aube des temps. (Genèse 4)
   Une chose est sûre, la colère est mauvaise conseillère, et Caïn l’a su à ses dépens. L’homme moderne semble avoir oublié d’où il tire son origine et semble se fermer à toutes paroles créatrices et bienveillantes qui s’adressent à lui pour le prévenir et le protéger de lui-même. 
   Nous avons alors besoin que les cœurs soient touchés, visités et rejoints, pour être entendus dans les blessures qui leur sont infligées; ils ont besoin d’être consolés pour être réconfortés et rendus capables d’accomplir des actes de paix.

   Nos regards, comme ceux des juifs du temps de Jésus, cherchent la personne à même d’être ce prince ou princesse de la Paix, un être humain, pleinement habité de vie, traversé par une paix profonde et acteur de paix. 
   Jésus de Nazareth était de ceux-là. Mais déjà le mystère et l’ombre de la croix se profile à l’horizon !

Amen !

Sandro Restauri, pasteur

Pensée du jour

Vendredi saint (Marc 15,33-41)

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