Je veux exprimer ma solidarité à toutes les personnes qui attendent des jours meilleurs et luttent pour y parvenir. Et leur dire: «Ne baissez pas les bras!»

Vous cherchez un nouveau travail? Vous espérez la guérison et elle se fait attendre ? Vous essayez de sortir d’une addiction et, pour l’instant, vous êtes en galère? Vous aimeriez faire une nouvelle rencontre? Vous avez lancé un nouveau projet mais n’en êtes pas encore au moment des résultats?

Tant que notre espoir ne s’est pas réalisé, il est tellement compréhensible que nous doutions ! Et plus notre attente est forte et vitale, plus il est évident que le manque se fait parfois brûlure. Ainsi s’exclamait, il y a 2500 ans déjà, l’auteur des Psaumes, à bout de forces: «Je lève mes yeux vers les montagnes… Mais d’où me viendra le secours?!»

Or, en matière d’espérance, il y ce que nous pouvons réaliser par nous-mêmes pour que les choses arrivent et il y a cette part qui ne dépend pas de nous. Elle se donne. Ou oserais-je dire qu’elle nous est donnée ? Un employeur qui répond, notre corps qui recouvre un certain équilibre, un déclic qui se fait ou cet autre qui entre dans notre vie… C’est ce qui est si difficile et, en même temps, source d’espoir: dans les «miracles» dont nous attendons la réalisation, il y a une part qui ne vient pas de nous mais qui vient à nous.

Alors, à toutes les personnes qui font leur maximum pour tenir bon, j’aimerais partager ce proverbe arabe sur lequel je suis tombé récemment: «Ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire quelques secondes avant le miracle».

Nicolas Besson, pasteur aumônier pour le monde du travail

Pensée du jour

Jeûne fédéral (1 Rois 17,1-7)

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