En 2024, les divers conseils de l'église réformée vaudoise vont se renouveler. Afin de donner un aperçu de la fonction de conseiller de paroisse, Christian Lavanchy a répondu à quelques questions.

1. Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre un conseil de paroisse ?
Cela faisait déjà quelques années que je vivais à Gingins et je voulais m’engager dans la vie du village. J’avais divers choix, mais c’est tout naturellement que je me suis tourné vers l’Eglise qui m’a accompagné pendant toute ma vie à Zurich à l’ERFZ et également pendant mon passage de 18 mois à Lausanne.

2. Que représente pour vous la paroisse ?
A mes yeux, la paroisse est un pilier pour le village mais également pour chacun d’entre nous, que l'on soit croyant ou non. L’Eglise offre un lieu, quand ce n'est pas le seul, où il est possible d'être au calme et de rester seul à méditer et faire une introspection. La paroisse est une communauté très hétérogène qui accueille chacun à bras ouvert, sans juger, mais qui offre aussi la possibilité de rester anonyme et de faire « juste » partie des gens. 
A mes débuts au sein de la paroisse, j’étais un jeune qui ne passait pas inaperçu par sa grande taille, mais qui restait en retrait. La paroisse permet cela.

3. Que diriez-vous pour convaincre ceux qui hésitent à rejoindre un conseil de paroisse ?
Tu veux agir pour ta paroisse ? Tu veux être actif dans ta paroisse ? Tu as des idées pour ta paroisse ? Tu as de l’écoute et de la patience ? Alors viens, ne réfléchis pas. Tu pourras agir même si tes idées ne sont pas toujours acceptées. Mais, à mes yeux, celui qui n’agit pas n'est pas en droit de se plaindre.

4. Est-ce que ça ne vous prend pas trop de temps d’être membre du conseil ?
Le temps, on le prend ou on ne le prend pas. 
Si vous demandez à ma femme, elle vous dira que le temps investit en tant que conseiller me prend beaucoup trop de temps et que j’aurai pu le passer avec ma famille. Si vous demandez à un pasteur, il vous dira que le temps que cela me prend n’est pas si important que cela. La question est libre à interprétation. Actuellement, cela me prend, en effet, énormément de temps et, malgré cela, peu de choses sont faites de manière idéale. Au sein du conseil, je m’occupe de beaucoup de choses et essaye de m’intéresser à beaucoup de choses. Parmi elles, j'essaie de comprendre ce qui se passe dans notre Région La Côte, de participer aux débats pour l’avenir, car l’Eglise change et doit changer.
Le temps comme conseiller, comme président d’un conseil, dépend de combien de temps on est prêt à investir pour faire avancer les choses.

Pensée du jour

Grands absents (Marc 15,21-32)

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