Psaume 64

2000-05-12

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Ils dardent leurs flèches, paroles amères, et du couvert tirent sur l’homme intègre. «Qui nous verrait?» Dieu décoche un seul trait: brouillé, leur néfaste projet! Les ennemis et leurs armes: la langue, la ruse, le secret, la méchanceté, l’impiété arrogante certaine de l’impunité. Peut-être la sorcellerie (v. 7c)? La réponse de Dieu: un seul trait a suffi, et c’est plein centre! L’adversaire lui avait fourni le bois de sa flèche… La fulgurance et la subtilité de sa réponse – qui emmêlent leurs plans (v. 9) – prennent une tonalité comique évoquant l’ironie des Proverbes! Supplions Dieu qu’il nous cache en Christ et se charge de l’Adversaire. La porte de ce refuge (v. 11)? C’est Christ, que Dieu nous ouvre. Au cœur de ce monde de mort, le croyant souffre, mais reste confiant: les moyens utilisés par les forces du Mal, Dieu les retourne contre leur concepteur. La connaissance de l’histoire du Salut l’équipe de cette certitude qu’une lecture persévérante des Ecritures et le témoignage intérieur du Saint-Esprit donnent. Il habite la louange.

Prière:  

Echo dans les textes de ce dimanche «Pour lui tendre un piège, des pharisiens lui demandèrent s’il est permis à un homme de répudier sa femme.» (Mc 10,1-12) «Energique, la parole de Dieu, plus efficace qu’aucun glaive à double tranchant!» (He 4,12-13) Cantique «PsC» n° 370; «Alléluia» n° 12-06