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Matthieu 27, 27-38 + 45-51 + 57-61

Pilate, le gouverneur romain, ne voit pas de raison de condamner Jésus. Comme il avait coutume, à chaque fête de la Pâque, de libérer un prisonnier, il propose à la foule de libérer Jésus, ou un autre prisonnier appelé Barabbas. La foule veut libérer Barabbas et condamner Jésus à mort. Pilate tente de le défendre, mais en vain, alors il cède et livre Jésus pour qu’on le cloue sur une croix (c’était la manière d’exécuter les condamnés à cette époque).

Alors les soldats romains emmènent Jésus dans le palais du gouverneur. Ils rassemblent toute la troupe autour de lui. Pour se moquer de lui, ils lui enlèvent ses vêtements et lui mettent un habit rouge. Ils tressent une couronne avec des branches épineuses et la posent sur sa tête. Ils lui placent un roseau dans la main droite. Ensuite, ils se mettent à genoux devant lui et ils se moquent de lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Ils crachent sur lui et ils prennent le roseau pour le frapper sur la tête. Quand ils ont fini de se moquer de Jésus, ils lui enlèvent l’habit rouge et lui remettent ses vêtements. Après cela, ils l’emmènent pour le clouer sur une croix.

Quand les soldats sortent de la ville, ils rencontrent un homme de Cyrène, appelé Simon. Ils l’obligent à porter la croix de Jésus.

Ils arrivent dans un endroit appelé Golgotha, ce qui veut dire « Le lieu du Crâne ».

Ils donnent à boire à Jésus du vin mélangé avec un liquide amer. Jésus le goûte et il ne veut pas en boire. Ensuite, les soldats le clouent sur une croix. Ils tirent au sort pour savoir qui aura ses vêtements. Puis ils les partagent entre eux, et ils s’assoient là pour garder Jésus.
Au-dessus de sa tête, il y a une pancarte, elle indique pourquoi il est condamné. On a écrit : « C’est Jésus, le roi des Juifs. »

Les soldats clouent aussi deux bandits sur des croix à côté de Jésus, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche…

À partir de midi, il fait nuit dans tout le pays jusqu’à trois heures de l’après-midi. Vers trois heures, Jésus crie très fort : « Éli, Éli, lema sabaktani ? » Cela veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Parmi ceux qui sont là, certains l’entendent et disent : « Il appelle Élie ! » Aussitôt, l’un d’eux part en courant. Il prend une éponge et la trempe dans du vinaigre. Il met l’éponge au bout d’un roseau et la présente à Jésus pour qu’il boive. Mais les autres disent : « Attends ! Nous allons voir si Élie vient le sauver ! »

De nouveau, Jésus pousse un grand cri et il meurt. À ce moment-là, le grand rideau qui est dans le temple se déchire en deux morceaux, depuis le haut jusqu’en bas. La terre tremble, les rochers se fendent…

C’est le soir, un homme riche arrive. Il est de la ville d’Arimathée et s’appelle Joseph. Lui aussi est disciple de Jésus. Il va voir Pilate, le gouverneur, et lui demande le corps de Jésus. Alors Pilate commande de lui donner le corps. Joseph le prend et l’enveloppe dans un drap neuf. Il met le corps dans la tombe qu’il vient de faire creuser pour lui-même dans le rocher. Ensuite, il roule une grosse pierre pour fermer l’entrée de la tombe, et il s’en va. Marie de Magdala et l’autre Marie sont là, assises en face de la tombe.

La mort Autour de Pâques
Pensée du jour

Demander le discernement (Genèse 32,2-13)

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