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La mer, le lac, le fleuve et la Bible

Voici quelques extraits d'un article de Martine de Sauto "Ce que dit la Bible de la mer". 

Le peuple de la Bible, dont l'origine est le désert, n'a jamais été tourné vers la mer. Il ne dépend pas de la mer pour assurer sa subsistance. Il n'a pas de culture maritime. Peut-être est-ce la raison pour laquelle en hébreu, un mot unique - yam - désigne toute étendue d'eau profonde : mer, lac, ou fleuve. Cela explique aussi pourquoi la Bible n'a pas de héros maritime à l'exception du prophète Jonas et de l'Apôtre Paul qui, au Ier siècle, osa s'aventurer en Méditerranée pour transmettre le message évangélique. Pourtant, paradoxalement, tous les livres de la Bible ou presque mentionnent la mer. Ils le font de manière particulière, en s'appuyant sur les observations que le peuple hébreu fait à partir de la terre. […]

Dès le premier récit de la Genèse, Dieu créateur met de l'ordre dans le chaos primordial en séparant les différents éléments. Au troisième jour, il sépare les eaux de la terre ferme (Genèse 1, 9-10), il impose des limites : la mer, malgré sa puissance, ne pourra jamais engloutir la terre. “La domination de Dieu sur les éléments est une manifestation de son amour, précise Chantal Reynier. Le peuple hébreu échappe aux armées de Pharaon grâce à l'intervention de Dieu qui ouvre la mer Rouge pour qu'il passe à pied sec (Ex 14). De même, lorsque Jésus apaise la tempête (Marc 4, 35-41 ; Matthieu 8, 23-27 ; Lc 8, 22-25), il manifeste que la mer est son domaine. C'est ainsi que la confrontation à la mer peut devenir un moment où la plainte peut se retourner en louange. La mer sert à faire comprendre quelque chose de Dieu dans le mystère de la création.” […]

Le peuple de la Bible n'a pas l'expérience de la mer, mais il a un sens de la nature et de Dieu qui l'ouvre à une compréhension originale et puissamment symbolique de la mer. Parce qu'elle peut engloutir en un instant l'homme qui tombe en elle, elle révèle la fragilité de l'existence humaine et l'impuissance de l'homme à arracher à la mort celui que la mer a englouti, ou à s'arracher lui-même de la mort. Mais pour celui qui, dans l'angoisse, se tourne vers Dieu en qui il met toute sa confiance, comme l'expriment avec force les psaumes (Ps 68; Ps 106), la mer peut aussi être le lieu d'un salut possible […]

 

L'Evangile de Marc est celui qui donne le plus de place à la mer, plus précisément à la mer de Tibériade. Elle y joue même un rôle central dans les chapitres 1 à 14. Les scènes d'appel des disciples (Marc 1, 16-20), la majeure partie de son enseignement en paraboles (Marc 4) ainsi que de nombreuses guérisons se passent au bord de la mer. Des récits relatent par ailleurs ce qui survient sur la mer, lors des traversées en barque : Jésus apaise la tempête (Marc 4, 35-41), marche sur la mer (Marc 6, 45-51). La mer, lieu de rencontre personnelle avec Jésus, est ainsi un lieu où Dieu agit, où se dévoile  aux disciples qui est vraiment Jésus et ce qui l'unit au Créateur. Dieu dompte les eaux, remet le monde en ordre, et se rend présent dans l'épreuve. “Ces voyages en mer, comme une traversée de nors obscur, transforment l'identite des disciples, plongés ici dans une proximité mystérieuse et déroutante avec Celui qui les fait passer d'une rive à l'autre pour les unir toujours plus étroitement à sa mission”, notre Nathalie Becquart…"

Très concrètement, le Nouveau Testament mentionne souvent le lac de Tibériade, aussi appelé mer de Galilée et lac de Génézareth. C'est un lac d'eau douce de 160 km2 (en comparaison le Lac Léman fait 581,3 km2). Ce qui fait sa particularité, c'est qu'il est situé à plus de 200 mètres au-dessous du niveau de la mer. Il est traversé par le fleuve du Jourdain et il est très riche en poissons. C'est un lac dangereux , à cause des violentes tempêtes dues aux différences de température. Les rives du lac sont très fertiles et ainsi, aux temps bibliques, de nombreux pêcheurs et leurs familles y vivaient. 

 

La libellule

Elles sont magnifiques, les libellules avec leurs ailes transparentes ! Elles volent principalement sur les zones d'eau douce, les mares, les rives des lacs. Mesurant entre 3 et 10 centimètres, elles ont quatre grandes ailes qui peuvent bouger de manière indépendante. Elles peuvent faire du sur-place, voler en arrière, changer de direction et faire des pointes à plus de 90 kilomètres/heure en vol. C'est pour cela que parfois on les compare à des hélicoptères.
Leurs grands yeux leur permettent de voir largement de tous les côtés et de repérer leurs futures proies: insectes, autres larves, têtards.
A l'âge adulte, elles sont constamment dans les airs. Mais à l'état de larve, elles vivent sur les plantes aquatiques et comme oeufs, elles sont dans l'eau. Leur durée de vie complète se situe entre une année et trois ans, dont six mois en tant qu'adulte. 

Pensée du jour

Résilience (Genèse 35,16-21 et 27-29)

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